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Parfois, une photo est floue sans que vous ne l’ayez voulu.

Mais cette photo vous plait.

Alors, est-ce que vous devez la garder ?

L’important, c’est le résultat final

En réalité, personne ne saura jamais comment votre photo a été prise.

Si une photo vous plait, gardez-la.

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L’important, c’est toujours le résultat final.

La photo que les spectateurs découvriront.

Peu importe la façon dont vous l’avez prise. Si c’était un heureux hasard, tant mieux. Vous n’allez pas jeter une bonne photo simplement parce que vous n’avez pas créé consciemment cet effet.

Savoir faire et chance

En photographie, le hasard a toujours une place. Surtout quand on parle de flou.

Vous ne pourrez jamais être sûr à 100% de votre profondeur de champ ni du rendu des mouvements de vos sujets car il y a trop de paramètres qui entrent en jeu. En studio peut-être. Mais pas dans la rue. Pas dans un environnement où tellement de choses sont hors du contrôle du photographe.

La majorité des livres et des cours photo mettent l’accent sur le savoir faire du photographe, sur sa maitrise technique. Mais en réalité, ce n’est pas ça le plus important.

Le plus important c’est d’apprendre à provoquer le hasard, puis d’être capable d’un bon éditing — c’est à dire savoir sélectionner les bonnes photos et écarter les mauvaises.

Comment provoquer le hasard ?

Il y a des situations où le hasard a plus de chances de vous sourire.

Et votre boulot en tant que photographe, c’est de rechercher ce genre de situation là.

If you want to be a better photographer stand in front of more interesting stuff – Jim Richardson

(Traduction : si vous voulez être un meilleur photographe, faites en sorte de vous tenir devant des choses plus intéressantes.)

En d’autres termes, une grande partie du travail de photographe consiste à provoquer le hasard.

  • Vous avez plus de chance de prendre de bonnes photos si vous arpentez chaque jour les rues de votre quartier pendant 1 ou 2 heures que si vous restez cloitré chez vous.
  • Si vous avez toujours votre appareil avec vous plutôt que de le laisser au fond d’un placard.
  • Si vous vous concentrez moins sur la technique et plus sur le monde qui vous entoure.
  • Si vous apprenez à vivre au présent, à voir et profiter de ce qui vous arrive, plutôt que de penser au futur, ressasser le passé, penser à votre boulot et tous les autres soucis de la vie quotidienne.

Le hasard sourit à ceux qui font des efforts, ceux qui prennent des risques, ceux qui expérimentent, ceux qui prennent beaucoup de photos, ceux qui ne s’endorment pas sur leurs lauriers, ceux qui sortent de chez eux, ceux qui cherchent l’inspiration dans le travail des autres, ceux qui se cultivent, ceux qui réfléchissent…

Accepter le hasard n’est pas suffisant, vous devez le provoquer… Mais pas n’importe comment non plus.

Etique de la photographie

Malgré que vous deviez accepter et même provoquer le hasard, le travail du photographe, de mon point de vue en tout cas, doit répondre à une certaine étique pour rester crédible et satisfaisant.

En poussant le raisonnement du hasard un peu trop loin, vous pourriez être amené à vous dire que vous pouvez photographier n’importe quoi, n’importe comment, et sans même regarder dans votre viseur. Ou pourquoi pas aller encore plus loin, et confier votre appareil photo à un enfant, le laisser prendre des milliers de photos, tout en espérant en tirer quelques heureux accidents.

Peut-être qu’ainsi vous obtiendriez des photos intéressantes. C’est même fort probable si l’expérience dure assez longtemps. Mais ce travail n’aurait aucune valeur artistique. Ce serait simplement du hasard, sans aucune démarche construite pour l’appuyer. Et franchement, seriez-vous satisfait du travail accompli ? Seriez-vous fier de montrer des photos ainsi capturées ?

Moi, non. J’aime le hasard, j’essaye de le provoquer, mais j’aime que mes photos et mes projets partent d’une démarche construite, ou au moins d’une intention consciente.

Un exemple avec cette photo :

Lorsque j’ai pris cette photo, j’ai aperçu mon sujet au dernier moment. J’ai juste eu le temps de pointer mon appareil vers cette cycliste et de déclencher en accompagnant son déplacement. Le flou qui est apparu à l’arrière plan n’a pas été créé consciemment. Je n’ai pas eu le temps d’y réfléchir. C’est un heureux hasard.

Mais j’étais là, dans cette rue, spécifiquement à cet endroit où il y avait beaucoup de passage et donc des opportunités, et dans l’optique de prendre des photos.

Et mon appareil était réglé de manière à permettre ce genre de hasard. Je savais que je n’avais pas besoin de faire de mise au point (zone focusing), je savais que mon appareil était réglé avec un temps de pose de 1/125ème de seconde, et que tout mouvement rapide pouvait provoquer du flou (Si ça vous intéresse, j’explique en détail cette technique de mise au point en photo de rue (Zone Focusing) dans la formation Le Flou Autrement).

Même si la réussite de cette photo tient du hasard, c’est un hasard que j’ai provoqué, que j’ai recherché et, en cela, c’est un travail qui me satisfait.

Conclusion

Si le hasard vous offre une belle photo, acceptez-la sans rechigner.

Apprenez à vous mettre dans des situations qui favorisent ce genre de heureux hasard.

Mais ne faites pas n’importe quoi non plus.

C’est vrai, le public ne verra jamais ce qui se cache derrière une photo. Il ne saura jamais comment vous l’avez prise. Mais vous oui. Vous vous le savez.

Produire un travail qui vous satisfait personnellement et dont vous pouvez être fier sera toujours plus gratifiant que de prendre des photos dans le seul but de satisfaire un public.

Le hasard vous surprendra souvent, mais cette surprise ne sera satisfaisante que si elle repose sur un travail construit et réfléchi de votre part ; que si elle découle d’une intention de créer ; d’une recherche photographique consciente.

(Si cet article vous a plu, vous allez adorer la formation Le Flou Autrement. Ce texte en est un extrait, et vous pouvez la découvrir ici : https://http://formation.japprendslaphotographie.com/flou/)

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