Beaucoup de photographes — surtout débutants — manquent de confiance en eux.
Peut-être est-ce votre cas ?
Quelque part, si vous manquez de confiance, c’est plutôt bon signe.
Ceux qui sont persuadés d’être les meilleurs photographes du monde alors qu’ils produisent un travail plus que médiocre ne progresseront jamais. Leur ego les empêche de se poser les bonnes questions — en fait, ils ne s’aperçoivent même pas qu’ils ont un problème.
Vous, par contre, vous progresserez.
Un petit manque de confiance est donc bénéfique, mais il ne faut pas non plus que la peur vous bloque totalement.
Si, par exemple, vous n’osez pas photographier vos proches de peur qu’ils vous demandent les photos et qu’ils soient déçus du résultat, ou si vous avez déjà refusé un projet de peur de ne pas être à la hauteur, là c’est plus embêtant.
Si le manque de confiance en vous vous bloque, voici quelques pistes pour remédier à ce problème :
1/ Avancez malgré vos peurs
Tout le monde à peur.
Lorsque vous êtes dans une situation inhabituelle, une situation que vous ne contrôlez pas totalement, ou lorsqu’une situation vous pousse à vous dépasser, votre cerveau fait tout ce qu’il peut pour vous persuader de fuir.
Et sa meilleure arme est la peur.
Ce mécanisme de défense est ancré dans nos gènes depuis des millénaires. Il ne disparaitra jamais. Vous n’arrêterez jamais d’avoir peur.
Alors que faire ?
C’est simple : avancer malgré la peur.
Apprenez à faire avec. Lorsque vous avez peur, respirez à fond, rappelez-vous que cette peur est irrationnelle — vous n’allez pas mourir parce que vous ratez une photo — et avancez malgré tout.
2/ Quel est le pire scénario ?
Vous avez du mal à rationaliser vos peurs ? Vous n’arrivez pas à « faire avec » ?
Voici une technique — issue d’une conférence TED de Tim Ferris et d’un exercice proposée par le philosophe stoïcien Sénèque : « premeditatio malorum » — pour prendre le dessus sur vos peurs.
Imaginez que vous hésitiez ou n’osiez pas faire quelque chose à cause de la peur. Prenez un stylo et du papier et
- Sur une première feuille, tracez 3 colonnes avec comme titre « Définir », « Prévenir » et enfin « Réparer ».
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- Réfléchissez à ce qui vous fait peur et listez, dans la première colonne, les pires choses qui pourraient vous arriver si vous prenez ce risque. Listez tout ce qui vous passe par la tête. Idéalement, 10 à 20 éléments.
- Passez ensuite à la seconde colonne. Pour chaque point listé dans la première colonne, demandez-vous ce que vous pourriez faire pour éviter que cela n’arrive.
- Enfin, dans la troisième colonne, et encore une fois pour chaque point de la première colonne, imaginez ce que vous pourriez faire pour réparer les dommages — ou au moins minimiser leur impact, ne serait-ce qu’un tout petit peu — si le pire des scénarios se produisait.
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- Une fois ceci fait, sur une seconde page, réfléchissez à ce que pourraient être les bénéfices de votre action si vous l’accomplissez avec succès — même s’il s’agit d’un succès partiel.
- Enfin, sur une troisième page, réfléchissez à ce que pourrait être le coût de votre inaction. Si vous évitez cette action ou cette décision — et les actions et décisions comme celle-ci — a quoi ressemblera votre vie dans 6 mois, 1 an, 3 ans ?
En réalisant cet exercice, vous vous apercevrez que bien souvent vos peurs sont infondées.
Même dans le pire des scénarios, vous ne risquez pas grand chose. Vous arriverez souvent à trouver un moyen de l’éviter ou au moins à minimiser son impact sur votre vie.
S’il s’agit d’un projet important, vos peurs sont certainement infondées, par contre les bénéfices, eux, sont bien réels.
Et le coût de votre inaction pourrait avoir un fort impact négatif sur votre vie.
3/ Vos photos ne vous définissent pas
Epictète, un autre philosophe stoïcien, commence son ouvrage intitulé « le manuel » par ces mots :
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« Il y a des choses que nous contrôlons et d’autres que nous ne contrôlons pas. […] Tant que nous restons dans notre sphère de contrôle, nous sommes naturellement libres, indépendants et forts. En dehors de cette sphère de contrôle, nous sommes faibles, limités et dépendants. »
En photographie, ce que vous contrôlez c’est votre travail.
Lorsque vous prenez une photo, faites de votre mieux et tout votre possible pour qu’elle soit le plus réussie possible.
Ce que vous ne contrôlez pas, c’est la réaction des autres à vos photos.
N’accordez pas d’importance à la réaction du public. Si vous avez fait de votre mieux, vous pouvez être satisfait de vous. Peu importe que les autres aiment ou n’aiment pas l’une de vos photos.
Et rappelez-vous :
Vos photos ne vous définissent pas.
Si quelqu’un n’aime pas une de vos photos, c’est la photo qu’il n’aime pas, et non pas vous.
Il n’aime pas cette photo mais peut-être en aimera-t-il une autre. Et s’il n’aime pas vos photos, peut-être qu’une autre personne les aimera.
Ne vous mettez donc pas trop la pression avec ça.
Faites de votre mieux, cherchez toujours à vous améliorer et continuez à avancer malgré les critiques.
4/ C’est très facile d’impressionner les gens avec une photo
Pour un photographe, c’est très facile d’impressionner un non photographe avec une photo.
- Prenez une photo avec une très faible profondeur de champ ;
- prenez une photo qui fige un mouvement rapide ou au contraire qui retranscrit un mouvement par du flou ;
- prenez une photo correctement exposée d’un coucher de soleil ;
- prenez une photo d’une silhouette d’une personne…
Ces techniques n’ont rien de compliqué, mais les photos obtenues impressionnent toujours les néophytes.
Si vous avez un minimum de technique, vous arriverez toujours à créer des photos qui vous font passer pour un « bon photographe » au yeux d’une personne qui n’y connait rien.
Alors, ne vous mettez pas trop la pression avec le résultat que vous obtiendrez. Même si vous n’êtes pas parfaitement satisfait, la personne à qui vous montrerez vos photos sera certainement impressionnée par le résultat.
Encore une fois, faites de votre mieux, c’est le plus important.
5/ Le problème numéro 1 qui fait que vous manquez de confiance en vous
Beaucoup de photographes débutants manquent de confiance en eux lorsqu’ils prennent des photos.
La plupart du temps, quand on creuse un peu, on s’aperçoit que ce manque de confiance vient en réalité d’un manque de technique — et de pratique.
S’il vous arrive régulièrement de prendre des photos mal exposées, ou d’obtenir du flou involontaire sur vos photos, c’est normal que vous n’ayez pas confiance en vous.
Si quelqu’un vous demande de prendre une photo et qu’il y a de gros risques que votre photo soit floue ou mal exposée, c’est normal que vous trouviez une excuse pour ne pas prendre cette photo.
Si, au contraire, vous contrôlez parfaitement le flou — c’est à dire que vous savez comment l’éviter, ou au contraire comment l’utiliser volontairement pour créer des images plus percutantes — et savez comment obtenir l’exposition que vous avez en tête — celle qui retranscrira l’ambiance de la scène que vous photographiez, et qui vous permettra de mettre en avant votre sujet même si les conditions de lumière sont difficiles — alors vous prendrez confiance en vous.
En maitrisant parfaitement les bases de la technique, vous saurez que, quelles que soient les conditions, vous arriverez toujours à vous en sortir. À créer une photo exploitable et dont la qualité est suffisante pour satisfaire votre public — même s’il ne s’agit pas d’un chez d’oeuvre.
Vous prendrez confiance en vous. Vous oserez prendre plus de risques. Vous progresserez plus rapidement. Vous aurez plus de succès.
Tout ce qu’il vous faut, c’est maitriser les bases de la technique photo. Et c’est exactement ce que je vous propose dans ma formation « Sortir du mode auto et réussir toutes vos photos ».
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